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Le chapelet du rosaire de Baudelaire
Par Jacques Arnault
Publié le 14/04/14 Collection Classique Baudelaire, menant sa vie de bohème à la recherche du mal absolu, brûlera la chandelle par les deux bouts pour justifier sa descente aux enfers. Il ne connaîtra pas, de son vivant, son immense renommée de « poète maudit » mais les affres implacables d’une mort lente consécutive à une syphilis.
De son vivant, il fut, semble-t-il, tenté par un vif désir de repentance, notamment lors de sa venue à Lourdes où il tenta d’approcher le mystère de la foi. Sa conscience en émoi, tant meurtrie des souffrances de son rêve brisé de toutes ses turpitudes, c’est dans une église de Belgique que sa vie intellectuelle devait s’achever à la recherche de son salut, peut-être, recouvré dans l’instant.
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