Dans Le messie du peuple chauve, Augustin Guilbert Billetdoux retrace l’histoire d’un jeune homme dont la découverte d’une calvitie précoce va changer son regard sur le monde !
La note de l’éditeur : Le messie du peuple chauve
« Alopécie androgénétique aigüe, accompagnée d’un léger effluvium télogène. » Par ces mots, Bastien Bentejac apprend, à vingt-cinq ans, qu’il est frappé de calvitie. Incapable de relativiser la nouvelle, il se croit atteint d’une maladie mortelle. Plus il est confronté à l’incompréhension de son entourage, plus il sombre. Enfermé chez lui, il se réfugie dans la littérature, et sur des forums virtuels, où d’autres jeunes alopéciques épanchent leur souffrance.
Le monde qu’il retrouve deux mois plus tard lui semble métamorphosé. En vérité, lui-même a changé. S’accrochant à son obsession, il est persuadé qu’il doit réaliser quelque chose d’inouï pour donner sens à son chaos : ça y est, il est le Messie du peuple chauve. Reste à trouver comment s’adresser à l’humanité pour appeler son peuple à la révolte. Un providentiel sommet des Nations Unies à l’enjeu planétaire lui en donnera peut-être l’occasion…
Portrait d’un insoumis qui va jusqu’au bout de son utopie, ce roman est aussi une réflexion sur la difficulté à discerner la part de folie : celui qui réussit est un génie, celui qui échoue est un fou.
Le messie du peuple chauve, Augustin Guilbert Billetdoux, Roman | broché | Gallimard | janvier 2012 : 8 €