L’Été venait de mourir entre mes mains rêches
Par Simon Dalla Costa
Publié le 27/05/15 Collection Classique Mes personnages se sentent trahis. Roulés. L’ennemi est partout. Ils estiment que l’existence leur devait quelque chose et les a royalement envoyés promener. Et en leur crachant à la gueule, avec ça.
Ce ne sont pas des battants. Ils haïssent les batailles. Ils s’y refusent, car ils se disent qu’en faisant ainsi, ils deviendraient partie intégrante de ce monde qu’ils exècrent.
Alors que ce soit en s’abimant dans l’alcool ou la drogue, ou en s’imaginant ressusciter des proches récemment disparus, ils vont tous dans la même direction. C’est leur manière à eux d’exprimer leur mépris.
À côté de ça, je m’autorise aussi du pur délire, comme dans Un amour tendre ou Le Pizza Hut…
Photo : Catherine Eglem
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