Marie, dans la cicatrice d’une mémoire jamais effacée
Par Catherine de Puyset
Publié le 01/04/15 Collection Classique Pourquoi se retourner,
Quand tout est gris ?
J’ai passé ma vie à regarder
Constamment derrière moi.
Comme un film après le mot fin,
Je rembobinais définitivement la pellicule.
J’ai perdu mes plus jeunes années.
Il aurait suffi d’un rien
Pour que tu m’aimes !
Il aurait suffi d’un rien
Pour que tu sois fier de moi.
Il aurait suffi d’un rien…
Pour que tu me regardes vivre.
Il aurait suffi d’un rien
Pour que tu me dises « je t’aime ».
Toi, mon père, mon imaginaire
L’homme aux mille lumières
Tu aurais dû être mon repère
Avant d’être ma galère !
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