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Suzanne, les femmes… lui avait dit l’étranger
Par Thierry Brevard
Publié le 24/04/15 Collection Classique Un recueil de nouvelles pleines de jolies choses, lestes aussi. Il faut garder aux mots prononcés une retenue sereine. Les mots écrits peuvent être sans ombre et durs. Un chat s’appelle un chat. Les mots difficiles reflètent de la beauté, et la plupart des interdits langagiers ressemblent à des escroqueries.
Il y a des vieux, des jeunes, des femmes et des hommes dans ce recueil. Des personnes qui, parfois, auraient mieux fait de passer leur chemin et de ne pas rencontrer la Terre.
Et puis il y a la fatigue de rencontrer toujours des optimistes, car leur tristesse est insondable. Ils ne savent pas être, ces gens-là. Ils rendent le monde détestable.
Enfin, on pourrait dire que dans ces nouvelles, l’adresse faite aux hommes et aux femmes est qu’il ne faut pas attendre pour aimer son amant.
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